Comment fonctionne le statut d’auto-entrepreneur ?

auto-entrepreneur

Le gouvernement français a introduit des mesures visant à réduire les impôts et les coûts financiers liés à l’exercice d’une activité indépendante ou d’une petite entreprise en France. Le système a évolué et une nouvelle loi a introduit de nouveaux changements en 2015. Alors qu’en 2016, le nom a été changé pour micro-entrepreneur, vous pouvez toujours trouver des sites et des formulaires imprimés qui s’y réfèrent sous son nom original d’auto-entrepreneur.

Il est important de noter que le terme micro-entrepreneur (anciennement appelé auto-entrepreneur) est le terme usuel pour désigner le régime micro-social. Il ne s’agit pas d’une forme juridique (le statut juridique reste celui de l’entreprise individuelle), mais d’un système simplifié de déclaration et de paiement des cotisations et charges sociales par rapport au chiffre d’affaires, selon le principe « pas de chiffre d’affaires, pas de cotisation ».

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Avant le nouveau statut d’auto-entrepreneur, une petite entreprise se voyait imposer un pourcentage fixe maximum de son chiffre d’affaires en charges sociales. Le système du micro-entrepreneur fait payer aux petites entreprises un pourcentage « par répartition » de leur chiffre d’affaires réel en charges sociales et en impôt sur le revenu.

L’amélioration du processus d’enregistrement des entreprises s’est également traduite par un allègement (relatif) de la « paperasserie » pour les petites entreprises. Le régime, qui est entré en vigueur le 1er janvier 2009, a été adopté par les prestataires de services, y compris ceux qui sont de nature commerciale, tels que les vendeurs, les bars/restaurants et les propriétaires de logements. Elle s’applique également aux professionnels indépendants, y compris certains professionnels auxiliaires de la santé et du bien-être, parajuristes, arpenteurs, comptables, consultants et autres entrepreneurs. Il est également possible de se déclarer autoentrepreneur pour faire de la formation.

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Charges sociales et cotisations obligatoires

Dans le cadre de ce régime, les charges sociales sont basées sur les revenus réels, calculés à partir du chiffre d’affaires des mois précédents présenté par le propriétaire de l’entreprise. Ceux dont l’activité économique est basée sur les services devraient s’attendre à payer 22,9% de leur chiffre d’affaires annuel pour les professions libérales rattachées à la CIPAV ou 23,1% pour les artisans rattachés au RSI, tandis que ceux dont l’activité est plus commerciale paieront 13,4%. Il convient de noter que le défaut de présentation d’une déclaration peut entraîner des amendes et qu’une déclaration de recettes nulles pendant 24 mois consécutifs peut entraîner la perte du statut de micro-entrepreneur.

Plafond du chiffre d’affaires

Le micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) n’est pas assujetti à la TVA et son chiffre d’affaires annuel est plafonné : 82.200 € pour les entreprises commerciales et 32.900 € pour les professionnels et artisans de services. Le régime comporte moins de restrictions pour ceux qui travaillent à domicile et est particulièrement utile pour les travailleurs indépendants ou en tant que revenu secondaire, y compris les expatriés ou les retraités britanniques qui cherchent à tirer un revenu supplémentaire de leur foyer ; dans le système précédent, ils auraient été confrontés à des charges sociales élevées, avec une augmentation annuelle pendant les trois premières années, qu’un revenu ait été effectivement perçu ou non.

Comment s’inscrire

Le statut d’auto-entrepreneur est conçu comme un outil supplémentaire ou secondaire, de sorte qu’il n’est pas approprié pour une micro-entreprise existante de passer au statut d’auto-entrepreneur. Il n’est pas non plus destiné aux personnes qui souhaitent créer une société (telle qu’une SARL ou une SA). Le processus d’enregistrement est simple. Il n’est pas nécessaire de s’enregistrer en tant qu’entreprise autrement qu’en remplissant un formulaire disponible à la chambre de commerce locale ou en ligne. Un pack d’information supplémentaire avec les détails de l’inscription et un exemple de formulaire se trouve sur le site web officiel.

Ce qui a changé en 2015

Sous la pression des commerçants agréés (notamment du bâtiment), le système Autoentrepreneur sera rapproché des exigences auxquelles les artisans doivent se conformer dans leur entreprise. Le micro-social et le micro-fiscal se fondent en une seule, la « micro-entreprise ». Quels changements dans la pratique ?

  • Toutes les micro-entreprises devront payer la cotisation foncière des entreprises de la CFE. Le délai de grâce de trois ans qui était progressivement supprimé n’est plus applicable.
  • Toutes les micro-entreprises paieront les frais de chambres consulaires. Auparavant, les auto-entrepreneurs n’avaient pas à payer ces frais. Il s’élève à 0,044% du chiffre d’affaires brut pour les services, 0,015% pour la revente de biens et 0,007% pour les artisans inscrits au Répertoire des Métiers.
  • Une taxe additionnelle à la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) de 0,48% si chiffre d’affaires brut des services, et de 0,22% si revente de biens.
  • Les micro-entreprises peuvent opter à la fin de chaque année pour un pack de cotisations minimales afin de garantir la validation de leurs 4 trimestres pour le calcul de la retraite.
  • Dans le cas des artisans, les qualifications professionnelles doivent être mentionnées sur tous les devis et factures ainsi que sur l’assurance décennale obligatoire avec indication de la validité, de la zone géographique et des coordonnées de l’assureur.
  • Pour les nouveaux artisans, le stage préalable à l’installation (SPI) de 4 jours à la Chambre des Métiers est maintenant obligatoire. Il y a des frais à payer, vérifiez auprès de la chambre appropriée pour votre région.

Ce qui a changé en 2016

  • Le nom : auto-entrepreneur devient’micro-entrepreneur’.
  • Une réduction des droits de maternité en cas de faible rotation du personnel
  • Une légère augmentation des pourcentages de contribution micro-sociale