Auto entrepreneur maçon : étapes et mode d’emploi

La notion d’auto entrepreneur en maçonnerie fait référence à toute personne qui souhaiterait exercer la profession de maçon uniquement pour son propre compte. C’est-à-dire dans l’indépendance totale.

Obtenir cette autonomie est loin d’être une chose facile. En effet, on ne devient pas auto-entrepreneur maçon en un claquement de doigt puisqu’il faut remplir certaines normes et critères. Si vous souhaitez vous lancer dans ce domaine d’activité et ignorez les démarches à suivre, alors parcourez ce guide.

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À propos du code APE

Le code APE pour les maçons est de 43.99C, plus précisément pour ceux qui effectuent de grands travaux de bâtiment ou les tâches de maçonnerie classique. Le demandeur doit fournir avec ce formulaire une photocopie de sa carte d’identité. De plus, il doit prendre le soin de vérifier que le lieu, la date de signature ainsi que la note suivante y figurent bel et bien : « je certifie sur l’honneur l’exactitude de cette pièce justificative d’identité ».

La déclaration d’activité

Le demandeur doit aussi remplir un formulaire gratuit qui est disponible en ligne appelé le formulaire POAE. Après que vous ayez rempli ce formulaire, il vous sera octroyé un numéro de SIRET doté d’une notification à propos du régime d’imposition auquel il est relié. Cette dernière est à hauteur de 22% du chiffre d’affaire pour un maçon, avec un plafond de chiffre d’affaires de 72.500 euros par an. Le demandeur en question verra aussi dans cette même notification toutes les informations nécessaires au sujet des interlocuteurs fiscaux. C’est vers ceux-ci qu’il devra se tourner au cas où il y aura d’éventuelles complications.

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L’immatriculation au répertoire des métiers

Une loi spécifiquement réservée aux artisanats et à ceux qui exercent de petits business a été mise en place. Celle-ci exige que les auto-entrepreneurs en maçonnerie soient obligatoirement immatriculés au registre des Métiers. Les électriciens, les plombiers, les graphistes, les photographes et toutes personnes exerçant un métier doivent tous se soumettre à cette même loi.

Si vous voulez vous assurer de faire les bons choix, vous pourrez obtenir des conseils et recommandations. Il est également possible de confier cela à un expert du domaine qui effectuera à votre place toutes les démarches nécessaires.

Enfin, il y a une loi qui rendu optionnel le stage préalable qui, il y a peu, était une nécessité pour tous les artisans indépendants en maçonnerie.

L’adoption du label RGE

Pour ceux qui sont intéressés par l’auto- entreprenariat de la maçonnerie, ils pourront également s’intéresser au régime de l’auto entrepreneur appelé le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Celui-ci peut être particulièrement intéressant puisqu’il vous donne l’opportunité de justifier de la qualité élevée de la prestation, de même sa réalisation dans le cadre de l’économie d’énergie.

C’est un système mis en place et reconnu par l’État qui offre au client de l’entrepreneur la possibilité de bénéficier des aides et des sources de financement très avantageux. C’est le cas de l’éco-prêt à taux zéro et des subventions publiques ou des crédits d’impôts.

Pour bénéficier d’une telle offre, il faut d’abord suivre une formation spécifique. Une fois terminé, o doit déposer le dossier de confirmation auprès de l’organisme compétent. Néanmoins, après que vous ayez obtenu ce label, il s’en suivra un petit contrôle 24 mois plus tard sur votre lieu de travail.

La dernière règle à respecter est la suivante : l’entrepreneur en question doit réaliser tous les deux ans au moins deux sentiers dans un secteur d’activité reconnue par la RGE. Le processus est actif pendant une période de 4 ans et il est renouvelable en effectuant les démarches nécessaires à chaque fin de durée.

La souscription à une assurance décennale

La loi Pinel ou encore la loi du 18 juin 2014 exige que toutes personnes exerçant dans le domaine de la maçonnerie soit la construction d’un ouvrage contractent une garantie décennale. Celle-ci implique des frais de 1500 à 2000 euros et peut être enclenchées dans les dix ans suivant l’achèvement du sentier.

Même si une assurance de responsabilité civile professionnelle (RC Pro) n’est pas obligatoire, il vous est recommandé d’y souscrire. Cette responsabilité civile vous acquitte de toute charge personnelle au cas où il y aurait un accident vous touchant sur votre lieu de travail.

À propos des revenus d’une auto entrepreneur maçon

Le salaire d’un auto-entrepreneur en maçonnerie est susceptible de varier étant donné que beaucoup de facteurs entrent en jeu.

Les revenus peuvent en effet dépendre de la région d’activité dans laquelle il exerce, de l’ingéniosité et de sa réputation au sein de la région. De même, il y a des facteurs comme l’expérience et la durée pendant laquelle il a exercé cette profession. Ses revenus dépendent aussi de la qualité ainsi que la quantité du travail qu’il a la mission d’accomplir. Enfin, le matériel, les déplacements et les consommables nécessaires aux travaux sont aussi des éléments à prendre en compte pour connaitre les revenus de cet artisan.

Les formations recommandées pour devenir auto entrepreneur maçon

Pour devenir auto-entrepreneur en maçonnerie, il est nécessaire d’acquérir les compétences adéquates. Pour cela, différentes formations sont recommandées afin d’être formé aux techniques et exigences du métier.

La première formation qui peut être envisagée est le CAP maçon. Ce diplôme permet d’obtenir une solide connaissance des fondamentaux de la maçonnerie, des matériaux utilisés ainsi que des différentes étapes de construction.

Une autre option intéressante est le BP (Brevet Professionnel) maçon, qui offre une spécialisation supplémentaire dans certains domaines spécifiques tels que la restauration du patrimoine ou la construction écologique.

Les outils indispensables pour un auto entrepreneur maçon

La maçonnerie est un métier qui requiert l’utilisation de nombreux outils spécifiques. En tant qu’auto-entrepreneur maçon, il est primordial d’avoir une liste complète des outils indispensables pour exercer votre activité avec efficacité et professionnalisme.

Le premier outil essentiel est la truelle. Cet instrument permet de prélever et d’étaler le mortier sur les différentes surfaces à travailler. Il existe différents types de truelles en fonction des besoins spécifiques du chantier.

Les niveaux à bulle sont aussi incontournables dans le domaine de la maçonnerie. Ils permettent de vérifier si une surface est parfaitement plane ou horizontale. Les niveaux laser peuvent aussi être utilisés pour des mesures plus précises.

Les échafaudages se révèlent indispensables lorsqu’il s’agit d’accéder à des zones en hauteur en toute sécurité. Ils doivent être robustes.