Lenombre de nouvelles demandes de prestations de chômage a encore explosé enÉtats-Unis et reste à des niveaux jamais vus pour la troisième semaine consécutiveavec 6,6 millions de nouveaux inscrits la semaine dernière.
Cettenombre de nouveaux demandeurs de quotas est bien au-dessus des attentes deanalystes, qui a estimé 5 millions de dollars pour la semaine du 29 mars au 4 avril.
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C’ est…dans une légère diminution par rapport à la semaine précédente, qui détient encorele record historique de plus de 6,8 millions de nouveaux demandeurs d’emploi ;selon un chiffre révisé à la hausse par le Département du travail.
Danstrois semaines, donc il était 16,7 millions de personnes qui ont rempli unpour un chèque pour la première fois.
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LeLes entreprises américaines sont obligées de tirer à tour d’armes,étouffée par la forte baisse des activités liées aux mesures de financementvisant à endiguer la pandémie d’un nouveau coronavirus.
Etgensqui ont perdu leur emploi sont maintenant ajoutés à lales personnes touchées par la Covid-19, en quarantaine ou au chômage technique ;ainsi que les travailleurs indépendants.
Pourquoi ? Pourquoi ?tous ont droit à une allocation pendant cette période de crisechômage, ce qui n’était pas le cas avant la pandémie. Ces mesures d’aidele soutien social a été pris en charge par la loi dans le cadre du plan de soutien étendupour l’économie et ont pour effet de gonfler les chiffres.
AdministrationTrump essaie par tous les moyens de préserver l’emploi et de veiller à ce queles entreprises seront prêtes à redémarrer une fois que les mesures de confinementaffectant la majeure partie de la population du pays sera révoquée.
Plan de l'article
La Banque centrale multiplie les mesures d’aide
LeLa Banque centrale américaine a annoncé jeudi 9 avril les nouvelles mesures d’aideà l’économie d’environ 2 300 milliards de dollars, dont 600 milliardsdirectement aux moyennes entreprises. C’est çaest en plus de la350 milliards de dollars distribués du vendredi aux entreprises de 500 employésou de ne pas les empêcher de tirer ou de les encourager à résumersans attendre le rétablissement.
Àdeuxième tranche de 250 milliards est en négociation entre le Congrès et l’administrationTrump et pourrait être adopté cette semaine.
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Pourà l’heure actuelle, les files d’attente sont bien en avance sur les agences de placement de lapays. À Miami, en Floride, des centaines de personnes ont dû attendreheures pour être en mesure de compiler un fichier papier après l’effondrement du siteInternet dédié, étouffé par la masse des demandes.
toutefois,les effets négatifs de cette crise pourraient être moins durables que ceux dela grande crise financière de 2008, les membres du Comité monétairede la Banque centrale américaine à leur dernière, y compris lele procès-verbal a été publié le mercredi 8 avril.
« La situation actuelle n’est pas directement comparable à la crise financière de la décennie précédente », ont-ils déclaré.
Leéconomistes, cependant, restent pessimistes que l’augmentation du taux dechômage à 4,4% en mars ne pourrait être qu’un prélude à ce qui attendle pays depuis avril.
Les secteurs les plus touchés par la crise du chômage
Les secteurs les plus touchés par la crise du chômage aux États-Unis sont ceux qui dépendent fortement des interactions humaines et de la mobilité. Les restaurants, bars et cafés ont été contraints de fermer leurs portes en raison des mesures de distanciation sociale, entraînant ainsi une vague massive de licenciements. Les travailleurs du secteur de l’hôtellerie subissent aussi un fort impact, car le tourisme a considérablement diminué.
Dans le domaine des transports, les compagnies aériennes ont réduit leur capacité et certains vols ont même été annulés en raison de la baisse drastique du nombre de passagers. Cela a conduit à une réduction significative des effectifs dans l’industrie aéronautique. Les chauffeurs Uber et Lyft rencontrent aussi d’énormes difficultés en raison d’une demande extrêmement faible.
Le secteur manufacturier est lui aussi touché par cette crise économique sans précédent. La fermeture des usines afin de respecter les mesures sanitaires imposées ralentit considérablement la production industrielle. La chute vertigineuse de la demande mondiale pour les biens manufacturiers aggrave encore davantage cette situation.
De nombreux employés travaillant dans le domaine artistique et culturel se retrouvent aussi au chômage suite à l’annulation ou au report d’événements majeurs tels que des concerts, festivals et expositions. Il s’agit ici non seulement des artistes eux-mêmes (musiciens, acteurs, etc.), mais aussi des techniciens derrière ces événements (ingénieurs du son, éclairagistes, etc.) et des prestataires de services (traiteurs, agents de sécurité, etc.)
Le secteur du commerce de détail connaît une crise sans précédent. De nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer leurs magasins physiques, résultant en une forte baisse des ventes et un nombre croissant de licenciements.
Les conséquences économiques de cette hausse alarmante
Cette hausse record du nombre de demandeurs d’emploi aux États-Unis a des conséquences économiques alarmantes. Elle entraîne une baisse significative de la consommation. Effectivement, lorsque les travailleurs perdent leur emploi ou ont peur de le perdre, ils sont moins enclins à dépenser et préfèrent épargner pour faire face à l’incertitude. Cette diminution de la demande affecte négativement les entreprises, qui voient leurs ventes chuter.
Cette situation engendre une augmentation des dépenses publiques. Les personnes sans emploi se tournent vers l’État pour bénéficier d’aides sociales telles que le chômage ou l’aide alimentaire. Ces programmes coûtent cher aux gouvernements locaux et fédéraux qui doivent allouer davantage de fonds pour faire face à cette crise.
Cette hausse du chômage a un impact sur le marché immobilier. De nombreux propriétaires ne peuvent plus payer leur loyer ou rembourser leur prêt hypothécaire, ce qui conduit à une augmentation des saisies immobilières. Cette situation déstabilise non seulement le secteur immobilier mais aussi les institutions financières.
Pensez à bien souligner que cette augmentation du chômage aggrave aussi les inégalités économiques existantes. Les emplois peu qualifiés sont particulièrement touchés par la crise tandis que certains secteurs comme la technologie continuent d’embaucher massivement. Cela creuse donc le fossé entre les travailleurs qualifiés et non qualifiés, accentuant ainsi la polarisation sociale.
Cette hausse du chômage a des répercussions sur le marché financier. Les investisseurs sont inquiets face à l’instabilité économique actuelle et cela se traduit par une baisse des cours boursiers et une volatilité accrue. Les entreprises voient aussi leurs coûts de financement augmenter car les prêteurs sont plus réticents à leur accorder des crédits dans un environnement incertain.
Dans l’ensemble, cette hausse record du nombre de demandeurs d’emploi aux États-Unis a un impact profond sur l’économie nationale. Il est crucial que les autorités prennent des mesures rapides pour soutenir les travailleurs touchés et stimuler la reprise économique afin de limiter davantage de perturbations dans le paysage économique actuel.